Connaitre quelques codes du pays d'accueil

L’image du blanc ou de l’étranger super riche fait encore sont bonhomme de chemin dans la tête de bon nombre de camerounais. On le considère bien toujours comme plein aux as et prêt à dégainer à chaque moment quelques euros. Quelques exemples. Voila un gars avec son « ami » blanc qui vont dans un snack ou une buvette du coin, et tous les amis du gars rappliquent et espèrent tous boire dans la poche du blanc. 

Chacun boit a son goût et à la fin tout le monde regarde le blanc comme pour lui dire que « l’ami règle la note… »

Au Cameroun, si je vous invite au Bar ou au snack, j’assure les factures, or nos amis étrangers n’ont pas la même culture. On vous invite au snack, si vous acceptez, cela sous-entend que vous payez vous même votre consommation. Donc à tous les étrangers, faites attention en invitant vos amis et collègues en groupe au bar, la facture sera un peu salée. A moins que vous précisez que chacun paye sa facture. Si vous avez cette intention, il vaut mieux y aller seul ou inviter ceux que vous prendrez en charge. Sinon on vous taxera de blanc chiche, de radin.

Accompagnant des touristes dans un tour d’écotourisme, les pygmées ont dansé et tout le monde s’attendaient à voir les blancs « faroter » (motiver avec quelques billets), hé bien ça ne venait pas et les gens regardaient les touristes d’un œil interrogateur. Un français résidant au Cameroun a faroté pour les motiver, mais les autres n’ont pas réagi. Ils ne savaient pas qu’il fallait le faire, et pourtant ils ont donné une contribution à leur prestation. Donc parfois tout ça résulte des incompréhensions.